Expulsion d'un Africain à l'aéorport de Madrid
Une video qui devrait pousser l'Afrique à apprendre à se respecter. Quand l'esclavage est fini, c'est terminé, n'allons plus à sa recherche plutot invenons autre chose.
Une video qui devrait pousser l'Afrique à apprendre à se respecter. Quand l'esclavage est fini, c'est terminé, n'allons plus à sa recherche plutot invenons autre chose.
Si, après le désastre électoral du 12 juillet caractérisé notamment par une abstention record dans toute l'histoire politique du Congo, si après cette gifle monumentale infligée par le peuple congolais aux tenants du pouvoir on laissait faire, on faisait comme si rien ne s'était passé alors le Congo perdrait tous ses repères. Il faudrait dans ce cas désespérer de notre pays.
Campagne électorale 2009. Meeting de l'opposition
Qu'on ne s'y trompe pas : il ne suffit pas de construire quelques routes et barrages hydroélectriques pour accéder au développement. Les infrastructures sont certes nécessaires mais le développement d'un pays s'il suppose des capitaux, de l'effort (et donc du travail) requiert également la confiance que les populations placent dans leurs dirigeants. Depuis le 12 juillet dernier, après l'abstention massive jamais vue au Congo lors de n'importe quelle élection qu'a connu la présidentielle, chacun a confirmation que le peuple congolais n'a pas confiance. Il n'a pas confiance en ceux qui le dirigent malgré lui.
Certes la terre de nos ancêtres regorge de ressources naturelles et humaines. Mais la richesse ne suffit pas. " La capacité à créer des richesses est plus importante que la richesse elle-même " observait, avec sagesse, André Milongo. Et dans ce domaine notre pays n'est pas le mieux placé.
Obama, lors de son désormais historique discours d’Accra, a rappelé quelques vérités :
Comme... André Milongo lors de son intervention à la conférence nationale (ce qui à l’époque avait laissé sceptiques les conférenciers…) le président américain a indiqué que « des pays comme le Kenya avaient un PIB supérieur à celui de la Corée du Sud à ma naissance. Ils ont été largement dépassés ».
Obama a ensuite énoncé le fait que « l'Afrique n'a pas besoin d'hommes forts, mais de fortes institutions », précisant que « nous avons appris que ce ne seront pas de grandes personnalités telles que Nkrumah et Kenyatta qui décideront du destin de l'Afrique. Ce sera vous, les hommes et les femmes du Parlement ghanéen et le peuple que vous représentez. Ce seront les jeunes, débordant de talent, d'énergie et d'espoir, qui pourront revendiquer l'avenir que tant de personnes des générations précédentes n'ont jamais réalisé ».
Ce ne sont donc ni les Toubon, ni les Pigasse ou les Gaubert - qui ne viennent pas au Congo pour les beaux yeux des Congolais - qui contribueront au développeront de ce pays que nous chérissons. Il faudra l’effort et la volonté de tous les enfants du Congo. La confiance des citoyens, celle qui réveille les talents et les volontés, est le liant indispensable aux autres ingrédients nécessaires au développement que constituent le capital et le travail. Sassou et son clan, en confisquant le pouvoir à leur seul profit suite à leur hold-up, perdent du temps à un pays qui devrait s'engager résolument sur le chemin ardu du développement.
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Conférence de presse des candidats de l'opposition congolaise à l'élection présidentielle du 12 juillet 2009
Le mercredi 15 juillet 2009, les candidats de l’opposition congolaise à l’élection présidentielle de 2009, avaient programmé la tenue à Brazzaville, d’une conférence de presse, suivie d’un meeting en salle au Palais du parlement. Cette conférence de presse avait pour objet, d’informer l’opinion nationale et internationale sur les multiples irrégularités qui ont émaillé le scrutin du 12 juillet 2009.
Une heure avant la tenue de la conférence de presse, le candidat Denis Sassou Nguesso a fait fermer le Palais du parlement et bloquer son accès par la garde présidentielle. Les militants de l’opposition, ainsi que les journalistes venus couvrir la conférence de presse, ont été empêchés de pénétrer dans le Palais du parlement par les éléments de la garde présidentielle.
Pour protester contre cette interdiction arbitraire de la conférence de presse, les candidats de l’opposition ont décidé d’entreprendre une marche pacifique, du Palais du parlement au rond point Moungali. Cette marche était encadrée par des éléments de la police nationale, dépêchés sur les lieux par le commissariat central. A la hauteur du cinéma ABC, des éléments de la garde présidentielle ont fait irruption et ont lancé des gaz lacrymogènes pour disperser la marche. Certains d’entre eux ont tiré à balles réelles et ont blessé très grièvement deux militants de l’opposition, actuellement admis au CHU de Brazzaville. Après leur forfait, les éléments de la garde présidentielle s’en sont pris aux représentants de la presse internationale ; ils ont bastonné ses représentants, puis ils ont confisqué et détruit leur matériel pour les empêcher de diffuser les images qu’ils ont prises sur leurs exactions.
Lire le recours en annulation introduit devant la Cour constitutionnelle par Mathias Dzon (word)
Lire le recours en annulation introduit devant la Cour constitutionnelle par Mathias Dzon (pdf)
Lire le communiqué de la Plateforme contre l'impunité
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La presse internationale harcelée à Brazzaville après l'élection contestée
New York, le 17 juillet 2009—Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) est alarmé par le harcèlement des journalistes internationaux couvrant cette semaine des élections présidentielles contestées en République du Congo.
Mercredi, la police a brisé la caméra de la vidéaste Marlène Rabaud de France24, alors qu'elle filmait la dispersion d'une manifestation de l'opposition dans la capitale, Brazzaville, selon des journalistes locaux et des reportages. Son collègue de France24, Arnaud Zajtman, qui était également sur les lieux, a déclaré au CPJ que les officiers les ont poussé et confisqué leurs images. Un troisième journaliste, Thomas Fessy de la BBC, a dit au CPJ que l'officier lui a tiré les cheveux jusqu'à ce qu'il rende son enregistreur audio. Un officier en uniforme a fouillé Fessy, sous les ordres de policiers en civil. La police a saisi son sac de matériel, y compris un appareil photo numérique, un téléphone portable et son carnet de notes. Les tentatives de récupérer leurs biens ont été vaines, ont dit les journalistes.
Lire le communiqué (pdf)
IL OU ELLE | |
de et par Boris Ganga Bouetoumoussa Responsable de Malaki ma Kongo au Congo | |
Chorégraphie Boris Ganga Bouetoumoussa Costumes Aliénor Vallet Lumières Armel Louzala Avec Boris Ganga, Brunel Nkouka, Dimitri Nanitelamio et Brice Mingouolo Boris Ganga Bouetoumoussa a choisi de mêler la théâtralité et les danses de rites et de lutte du Sénégal et du Congo pour accompagner des mots qui dérangent par leur pertinence, leur actualité et leur... signature. Au rythme des machines, des sonnettes et du train, qui bruissent et tintent comme les horloges d'un temps incertain, les danseurs esquissent, au milieu des rebuts d'une société à vau-l'eau, la déchirure du monde et le cri d'un continent spolié. Les mots s'en viennent et, soudain, les gestes donnent à entendre la voix... « Danser le discours » tel est bien le pari du chorégraphe et danseur congolais. Un défi, une gageure d'autant que la tribune est celle de la 28e session de l'Assemblée Générale des Nations-Unies, le 4 mars 1973 à New-York, et que l'orateur n'est autre que le citoyen-président Mobutu Sessé Séko. |
Production Compagnie Bô Zu dia Katiopa de Brazzaville.